
Mardi 4 mars à la BU de Paris 8, de 15h30 à 17h, en salle de la recherche, ne manquez pas l’occasion d’échanger avec Habib Abdulrab Sarori, une figure intellectuelle aux multiples facettes, à la croisée de la littérature et des sciences.
Originaire du Yémen, il s’installe en France en 1976, où il poursuit des études en mathématiques appliquées et en informatique, obtenant un master à l’Université Paris-VI (1983) et un doctorat à l’Université de Rouen (1987). Spécialiste de l’intelligence artificielle, il a été professeur d’informatique à l’INSA de Rouen, Université de Normandie avant de devenir Professeur Émérite en 2023.
Parallèlement à sa carrière scientifique et universitaire, il s’impose comme une voix majeure de la littérature arabe contemporaine. Après un premier roman écrit en français (La Reine étripée, 1998), il choisit l’arabe comme langue d’écriture et publie onze romans, ainsi qu’un recueil de poésie et un recueil de nouvelles. Son œuvre, qui explore l’identité, la mémoire, la transmission, les récits futuristes et les voyages historiques, est largement saluée. Son roman Damlan a figuré parmi les finalistes du prix Sheikh Zayed, et son roman Wahi a reçu le prix Katara en 2019, confirmant son rayonnement dans le monde arabe.
Il a récemment pris la présidence de l’Association des amis d’Al-Ma‘arri.
Lors de cette rencontre, il partagera ses réflexions autour de deux projets en cours :
- Un livre : La Comédie du Pardon, en lien avec L’Épître du Pardon d’Al-Ma’arri.
- Un ouvrage coécrit sur l’IA et la langue arabe, né de sa conférence inaugurale au colloque L’IA et la langue arabe à Milan en avril dernier.
Rencontre organisée par :
Katia Ghosn, professeure de littératures et cultures du monde arabe moderne et contemporain au département d’études arabes de Paris 8.
Eddie Nasser, responsable de collection en langues et littératures sémitiques à la bibliothèque universitaire de Paris 8 et chargé de cours au département d’études arabes de Paris 8.